Les mois se sont enchainés, et m’ont paru interminables.
Parfois au fond du gouffre, à pleurer en salle de staff avec les chefs qui
faisaient semblant de ne pas le voir, parfois motivé et débordant d’énergie
(beaucoup plus rarement).
Ce premier stage m’a apporté beaucoup. Il m’a permis de
savoir que je ne voulais pas être urgentiste, que l’internat allait
probablement être plus difficile que prévu, qu’avec des bons co-internes rien
n’est impossible et que j’allais faire des erreurs, encore et encore, et que tant
que je ne l’accepterais pas je ne pourrais jamais progresser correctement, et
surtout j’ai pour la première fois réalisé que je devais essayer de faire ma
pratique de la médecine et non pas celle qu’attendent de moi les patients,
sinon je ne m’en sortirais pas.
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