Cinq mois s’étaient écoulés depuis l’ECN, l’examen classant national, destiné à départager les externes en fin de 6ème année de médecine pour les choix de spécialités et les lieux de pratique. Mon classement avait été plus qu’honorable compte tenu du travail abattu sur les 3 années. Je confesse avoir pris les choses en dilettante les deux premières années avant de réaliser mon erreur et d’essayer autant que possible sur les deux derniers semestres de rattraper le travail non fait. L’externat n’avait pas été une partie de plaisir. 3 années, à travailler le matin à l’hôpital, réviser l’après midi, avec parfois des gardes (la nuit), et es astreintes (les week-end), sans savoir qu’elle était ma place au sein de l’hôpital entre les internes et les chefs qui me demandaient de m’impliquer tout en m’appelant « l’externe » même après plus de deux mois de stage, sans me tenir informé des avancée des dossiers de mes patients à charge, et avec des infirmières qui me donnaient l’impression d’être un insipide parasite les empêchant de travailler correctement. Heureusement une paie mirobolante de 100 euros la première année, et 200 les deux années suivantes me permettaient d’entamer mon indépendance économique vis-à-vis de mes parents.
Mais tout cela était derrière moi, cinq mois après le concours, l’internat allait commencer. Une nouvelle expérience, de nouvelles responsabilités, de nouvelles rencontres, la mise en pratique de mes 6 dernières années d’étude.
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