mardi 1 septembre 2015

Premier jour aux urgences

Mon premier choix s’était porté sur les urgences. A cette époque c’était encore mon souhait de carrière, urgentiste. Cela a bien changé depuis. Mais n’étant jamais passé en médecine générale (les stages en tant qu’externe se faisaient à plus de 30 kilomètres de chez moi, dans des endroits desservis uniquement par un TER, donc sans voiture c’était une option inenvisageable) il était difficile d’en faire une vocation. J’avais le souvenir de mes gardes aux urgences en tant qu’externe, un souvenir pas trop désagréable, avec quelques anecdotes qui m’avaient marquées et l’idée de voir de tout en une journée, de l’orthopédie, de la gastro, de la neuro, de la dermato, de la gériatrie et j’en passe.

Deux heures. Au total, la veille de mon premier jour, j’ai du dormir deux heures. Cette saleté de cerveau avait décidé de passer en surchauffe, dans un mélange d’impatience, d’hystérie, d’incertitude, d’angoisse. Heureusement les urgences que j’avais choisies étaient au bout de ma rue. Maximum 5 min de trajet à pied. Mais comme d’habitude je n’avais pas pu m’empêcher d’arriver une heure en avance par peur d’un événement qui aurait pu me mettre en retard sur le chemin, soit 800 mètres en ligne droite. Un glissement de terrain, une éruption volcanique, le crash de la station spatiale internationale, une faille spatio-temporel, sont si vite arrivés, on n’est jamais trop prudent.
Arrivé le premier, je demande, à l’accueil des urgences, après m’être présenté, où je dois patienter. La personne de l’accueil m’indique alors la salle d’attente générale des urgences. Cela me parait douteux, mais soit, je ne vais pas commencer mon stage en mettant en doute la parole de ma nouvelle collègue.
Finalement son information s’avère exacte, une fois mes co-internes installés dans la même pièce que moi. Difficile au début de savoir comment débuter une conversation, mais heureusement je connaissais deux de mes co-internes qui étaient dans la même fac que moi durant l’externat..

-          Apparemment, il y aurait un nouveau chef des urgences.
-          Ah bon ? c’est qui ?
-          Le docteur K, celui qui nous faisait les cours de sémiologie, qui était en médecine interne, il est trop sympa.
-          C’est génial ça !

Cela se confirma très vite lorsque le Dr K s’installa avec nous dans la salle d’attente des patients, souriant, comme à son habitude.

-          Vous êtes les nouveaux internes ?
-          Oui.
-          Enchanté, je vais me mettre avec vous alors, pour moi aussi c’est mon premier jour.

Une ancienne chef vint alors nous chercher pour nous emmener à une salle de staff et nous présenter le stage, leurs attentes vis-à-vis de nous, les horaires, le fonctionnement du service, et autres formalités administratives. S’en suivit une queue interminable pour avoir une blouse et remettre mon RIB, et un planning que l’on nous demande de faire sur 6 mois en moins d’une heure, comme si cela était possible. Ainsi  commença mon internat de médecine générale.

**

Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué, mais le fait est que je me suis proposé volontairement pour la première garde, qui a donc fait suite à toutes les obligations administratives. Les gardes des urgences se faisaient dans ce que l’on appelle « le tri », une sorte de consultation de médecine générale, sans bilan, avec parfois des radiographies pour les traumatismes. En fait tous ceux qui avait été trié par l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) comme ne nécessitant ni bilan, ni surveillance, se retrouvaient au tri. Et avec le nombre de personne qui viennent pour des motifs aberrants ou de la simple inquiétude aux urgences, cela fait du monde. Le tri était un peu excentré par rapport aux urgences et mon box de consultation tenait en 5m² avec un brancard, un ordi, deux chaises, un lavabo et un plan de travail avec des feuilles et du matériel médical. Surement afin d’éviter qu’un jour un interne ne s’échappe dans un moment de lucidité, il n’y avait aussi aucune fenêtre.

Ce fut le début d’une interminable nuit. Une panique constante que je ne devais pas laisser transparaitre devant le patient, une solitude extrême, seul avec mes doutes et mes lacunes après cinq mois sans toucher à de la médecine. Un chef qui s’est dit « à ma disposition en cas de soucis » en début de garde mais qui m’a vite fait comprendre que si je venais le voir pour confirmer mes choix pour chaque dossier, cela n’allait pas être possible longtemps. J’ai donc décidé de me lancer, sauf gros doute, en me disant que de toute façon, au pire ils reviendront ou iront voir leur médecin généraliste qui les prendra bien mieux en charge que moi. Malgré tout, la sensation de ne pas bien faire mon travail, de trahir la confiance que les patients me portent se référant à mes explications et mes décisions sur leur santé, me retournait l’estomac. J’étais partagé entre croire en mes connaissances et peur de passer à coté de quelque chose qui mettrait en jeu leur santé. Cette première garde fut au final très instructive. Je n’aimais pas les urgences. Et le fait d’avoir du manger seul à 3 heures du matin parce que les chefs avaient oubliés de me prévenir quand ils sont allés manger m’a confirmé que je n’aimais pas cet endroit non plus. Cette première garde, premier jour m'a aussi appris le sens du mot responsabilité. Car oui, l'autonomie (même imposée) à un prix, celui de la responsabilité et quand on signe ses premières ordonnances avec son nom inscrit dessus, on réalise la portée de ce simple geste, et la violence du terme "responsabilité".

1 commentaire:

  1. Ce n'est un secret pour personne que j'ai une relation très profonde et personnelle avec Dieu. J'ai poussé et résisté à cette relation l'année dernière à cause de toutes les conneries que j'ai dû vivre avec l'herpès, mais encore une fois, Dieu est plus grand que mon entêtement et a traversé cette épidémie de feu sauvage et tout ce que j'avais de l'herpès génital. Pour moi personnellement, entendre maintes et maintes fois que je ne suis pas assez bon a vraiment envahi mon esprit de la pire façon possible. Je me suis complètement arrêté et je me réveillais comme ceci: comment la vie va-t-elle mettre fin à cette épidémie d'herpès temporaire: "baise tout le monde avec l'herpès si tu vois ce que je veux dire" mais soyons honnêtes ici ...
    C'est un lâche de dire non à la phytothérapie. C'est basé sur la peur. Et c'est malhonnête à ce que mon coeur veut. Ne construisez pas de mur autour de vous parce que vous avez peur des plantes herbacées ou de prendre des mesures audacieuses, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes de santé et de guérison. Tant de jeunes hommes / femmes me répètent sans cesse que le Dr Itua va m'escroquer, mais je le tente. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que personne ne me convaincra jamais de la phytothérapie. J'accepte le phytothérapie du Dr Itua parce qu'il guérit mon herpès. Cela fait seulement deux semaines que je bois et que je vis depuis un an et des mois. Je n’ai plus d’épidémie. Vous pouvez le contacter si vous avez besoin de ses médicaments à base de plantes pour des maladies telles que l’herpès, la schizophrénie, le cancer, la scoliose, la fibromyalgie, la fluoroquinolone. Syndrome de toxicité: Fibrodysplasie osseuse progressive, Facteur V de Leiden, Epilepsie, Maladie de Duyme, Desmoplastique, Diabète, Maladie cœliaque, Creutzfeldt-Jakob, Maladie de Lyme, Épilepsie, SLA, Hépatite, Hépatite, Maladie de défense, , Fibrodysplasie osseuse Infertilité hommes / femme, maladie de l’intestin, maladie de Huntington, diabète, Fibrome. maladie, Lupus, maladies du stockage lipoïde (maladie de Gauchers), maladie polykystique, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, cirrhose du foie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome surrénalien.Asthme, allergie, VIH , Email..drituaherbalcenter @ gmail.com alors quelle est l'application + 2348149277967 .... Mon conseil à tous les hommes / femmes malades est simple ... Soyez toujours un livre ouvert. Soyez honnête en vous parlant honnêtement de vous-même, de votre situation et de ce que vous êtes. Ne retiens rien. Se retenir ne vous mènera nulle part ... peut-être un aller simple pour Lonelyville et ce n’est PAS un endroit où vous voulez être. Donc, ma vérité finale… et je commence tout juste à comprendre celui-ci…

    RépondreSupprimer