Mon premier choix s’était porté sur les urgences. A cette
époque c’était encore mon souhait de carrière, urgentiste. Cela a bien changé
depuis. Mais n’étant jamais passé en médecine générale (les stages en tant
qu’externe se faisaient à plus de 30 kilomètres de chez moi, dans des endroits
desservis uniquement par un TER, donc sans voiture c’était une option
inenvisageable) il était difficile d’en faire une vocation. J’avais le souvenir
de mes gardes aux urgences en tant qu’externe, un souvenir pas trop
désagréable, avec quelques anecdotes qui m’avaient marquées et l’idée de voir
de tout en une journée, de l’orthopédie, de la gastro, de la neuro, de la
dermato, de la gériatrie et j’en passe.
Deux heures. Au total, la veille de mon premier jour, j’ai
du dormir deux heures. Cette saleté de cerveau avait décidé de passer en
surchauffe, dans un mélange d’impatience, d’hystérie, d’incertitude,
d’angoisse. Heureusement les urgences que j’avais choisies étaient au bout de
ma rue. Maximum 5 min de trajet à pied. Mais comme d’habitude je n’avais pas pu
m’empêcher d’arriver une heure en avance par peur d’un événement qui aurait pu
me mettre en retard sur le chemin, soit 800 mètres en ligne
droite. Un glissement de terrain, une éruption volcanique, le crash de la
station spatiale internationale, une faille spatio-temporel, sont si vite
arrivés, on n’est jamais trop prudent.
Arrivé le premier, je demande, à l’accueil des urgences,
après m’être présenté, où je dois patienter. La personne de l’accueil m’indique
alors la salle d’attente générale des urgences. Cela me parait douteux, mais
soit, je ne vais pas commencer mon stage en mettant en doute la parole de ma
nouvelle collègue.
Finalement son information s’avère exacte, une fois mes
co-internes installés dans la même pièce que moi. Difficile au début de savoir
comment débuter une conversation, mais heureusement je connaissais deux de mes
co-internes qui étaient dans la même fac que moi durant l’externat..
-
Apparemment, il y aurait un nouveau chef des urgences.
-
Ah bon ? c’est qui ?
-
Le docteur K, celui qui nous faisait les cours de
sémiologie, qui était en médecine interne, il est trop sympa.
-
C’est génial ça !
Cela se confirma très vite lorsque le Dr K s’installa avec
nous dans la salle d’attente des patients, souriant, comme à son habitude.
-
Vous êtes les nouveaux internes ?
-
Oui.
-
Enchanté, je vais me mettre avec vous alors, pour moi
aussi c’est mon premier jour.
Une ancienne chef vint alors nous chercher pour nous emmener
à une salle de staff et nous présenter le stage, leurs attentes vis-à-vis de
nous, les horaires, le fonctionnement du service, et autres formalités
administratives. S’en suivit une queue interminable pour avoir une blouse et
remettre mon RIB, et un planning que l’on nous demande de faire sur 6 mois en
moins d’une heure, comme si cela était possible. Ainsi commença mon internat de médecine générale.
**
Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué, mais le fait est que
je me suis proposé volontairement pour la première garde, qui a donc fait suite
à toutes les obligations administratives. Les gardes des urgences se faisaient
dans ce que l’on appelle « le tri », une sorte de consultation de
médecine générale, sans bilan, avec parfois des radiographies pour les
traumatismes. En fait tous ceux qui avait été trié par l’infirmière d’accueil
et d’orientation (IAO) comme ne nécessitant ni bilan, ni surveillance, se
retrouvaient au tri. Et avec le nombre de personne qui viennent pour des motifs
aberrants ou de la simple inquiétude aux urgences, cela fait du monde. Le tri
était un peu excentré par rapport aux urgences et mon box de consultation
tenait en 5m² avec un brancard, un ordi, deux chaises, un lavabo et un plan de
travail avec des feuilles et du matériel médical. Surement afin d’éviter qu’un
jour un interne ne s’échappe dans un moment de lucidité, il n’y avait aussi
aucune fenêtre.
Ce fut le début d’une interminable nuit. Une panique
constante que je ne devais pas laisser transparaitre devant le patient, une
solitude extrême, seul avec mes doutes et mes lacunes après cinq mois sans
toucher à de la médecine. Un chef qui s’est dit « à ma disposition en
cas de soucis » en début de garde mais qui m’a vite fait comprendre que si
je venais le voir pour confirmer mes choix pour chaque dossier, cela n’allait
pas être possible longtemps. J’ai donc décidé de me lancer, sauf gros doute, en
me disant que de toute façon, au pire ils reviendront ou iront voir leur
médecin généraliste qui les prendra bien mieux en charge que moi. Malgré tout,
la sensation de ne pas bien faire mon travail, de trahir la confiance que les
patients me portent se référant à mes explications et mes décisions sur leur
santé, me retournait l’estomac. J’étais partagé entre croire en mes
connaissances et peur de passer à coté de quelque chose qui mettrait en jeu
leur santé. Cette première garde fut au final très instructive. Je n’aimais
pas les urgences. Et le fait d’avoir du manger seul à 3 heures du matin
parce que les chefs avaient oubliés de me prévenir quand ils sont allés manger
m’a confirmé que je n’aimais pas cet endroit non plus. Cette première garde,
premier jour m'a aussi appris le sens du mot responsabilité. Car oui,
l'autonomie (même imposée) à un prix, celui de la responsabilité et quand on
signe ses premières ordonnances avec son nom inscrit dessus, on réalise la
portée de ce simple geste, et la violence du terme "responsabilité".
Ce n'est un secret pour personne que j'ai une relation très profonde et personnelle avec Dieu. J'ai poussé et résisté à cette relation l'année dernière à cause de toutes les conneries que j'ai dû vivre avec l'herpès, mais encore une fois, Dieu est plus grand que mon entêtement et a traversé cette épidémie de feu sauvage et tout ce que j'avais de l'herpès génital. Pour moi personnellement, entendre maintes et maintes fois que je ne suis pas assez bon a vraiment envahi mon esprit de la pire façon possible. Je me suis complètement arrêté et je me réveillais comme ceci: comment la vie va-t-elle mettre fin à cette épidémie d'herpès temporaire: "baise tout le monde avec l'herpès si tu vois ce que je veux dire" mais soyons honnêtes ici ...
RépondreSupprimerC'est un lâche de dire non à la phytothérapie. C'est basé sur la peur. Et c'est malhonnête à ce que mon coeur veut. Ne construisez pas de mur autour de vous parce que vous avez peur des plantes herbacées ou de prendre des mesures audacieuses, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes de santé et de guérison. Tant de jeunes hommes / femmes me répètent sans cesse que le Dr Itua va m'escroquer, mais je le tente. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que personne ne me convaincra jamais de la phytothérapie. J'accepte le phytothérapie du Dr Itua parce qu'il guérit mon herpès. Cela fait seulement deux semaines que je bois et que je vis depuis un an et des mois. Je n’ai plus d’épidémie. Vous pouvez le contacter si vous avez besoin de ses médicaments à base de plantes pour des maladies telles que l’herpès, la schizophrénie, le cancer, la scoliose, la fibromyalgie, la fluoroquinolone. Syndrome de toxicité: Fibrodysplasie osseuse progressive, Facteur V de Leiden, Epilepsie, Maladie de Duyme, Desmoplastique, Diabète, Maladie cœliaque, Creutzfeldt-Jakob, Maladie de Lyme, Épilepsie, SLA, Hépatite, Hépatite, Maladie de défense, , Fibrodysplasie osseuse Infertilité hommes / femme, maladie de l’intestin, maladie de Huntington, diabète, Fibrome. maladie, Lupus, maladies du stockage lipoïde (maladie de Gauchers), maladie polykystique, angiopathie amyloïde cérébrale, ataxie, cirrhose du foie, arthrite, sclérose latérale amyotrophique, maladie d'Alzheimer, carcinome surrénalien.Asthme, allergie, VIH , Email..drituaherbalcenter @ gmail.com alors quelle est l'application + 2348149277967 .... Mon conseil à tous les hommes / femmes malades est simple ... Soyez toujours un livre ouvert. Soyez honnête en vous parlant honnêtement de vous-même, de votre situation et de ce que vous êtes. Ne retiens rien. Se retenir ne vous mènera nulle part ... peut-être un aller simple pour Lonelyville et ce n’est PAS un endroit où vous voulez être. Donc, ma vérité finale… et je commence tout juste à comprendre celui-ci…